Chers Galériens
Chers Galériennes
Qu’il est bon de vous écrire, retrouver cette ambiance de nul part, aux visages souriants. Oui la nostalgie s’empare de moi, je n’ai pas besoin d’aller dans des iles aux antipodes terrestres. Simplement Paris, une semaine, avec son brouillard, son RER, ces gens tristes …
Courage matelot ! Demain c’est fini, tu navigueras vers des terres plus accueillantes, ou une bande de moussaillons et de moussaillonnes transpirent pour faire avancer des barques traditionnelles au son de la voix grave de notre Capitaine (Alain, pour les estrangers).
Donc samedi dernier nous sortîmes malgré les conditions météorologiques. Après avoir armé notre yole. Désespérément nous scrutâmes une
dernière fois le quai pour savoir si notre mal peigné (voir trombine) arriverait tout en sueur, désolé de n’être pas venus plus tôt … (on appelle ça un lapin ! (et c’est rien de le
dire ;o)
Nous partîmes quand meme à la conquête des océans, malgré un vent des plus vicieux, tanto fort tanto faible. Enfin notre capitaine qui ne montrait pas son inquiétude était toujours partant.
Rien que la sortie du port fut une odyssée. Le vent nous malmenait puissamment mais notre embarcation quitta bientôt ces lieux et gagna le large, assailli par les vagues, brutalisé par les coups de boutoir qu’assenait notre méditerranée Houleuse …
Devant cette brutalité, Alain préféra longer le rivage à l’abri. Le navire était silencieux nos poètes avaient disparus. Notre aviateur, Régis ne pouvait pas parler de liberté, de l'amour de la vie, de la pensée, du désir de s'exprimer sans contrainte … avec tout son potentiel …
C’est là que le bonnet qui avait sans doute tout compris, se jeta à l’eau. Incompréhensible !! Mais nous n’allions pas laisser se pauvre malheureux dériver dans cet élément liquide qui à la longue peux devenir hostile.
D’un coup de barre nous donnâmes toute notre puissance (c'est-à-dire pas grand-chose) pour revenir sur lui et
délivrer ce pauvre malheureux flottant la surface, mais pour combien de temps encore ? Il est impensable que nous abandonnions l’un des notre.
Une fois notre action réalisée, prudemment nous rejoignîmes notre porc, et je ne me trompe pas !!! Si notre Maire d’un œil distrait lisait ces quelques lignes, il comprendrait que notre port ne sont pas des toilettes. Au moment ou toute la planète pense à son avenir, contenir la pollution est devenu un chalenge, alors monsieur l’élu, trouvez des solutions financières, les ingénieurs sont la pour la technique.
Nous avons tous des rêves, ne nous les salissez pas.
A Samedi 9H45
Fraternellement
Le Tchoa